Gaston Bergery, né le
22 novembre 1892 à
Paris et décédé le
10 octobre 1974 à
Paris, est un homme politique
français.
Secrétaire général adjoint de la Commission des réparations (1918-1924), il est ensuite directeur du cabinet d'Édouard Herriot au ministère des affaires étrangères (1924-1925) puis député-maire (radical) de Mantes en 1928. Il soutient sans en faire parti les Jeunes Radicaux. En 1933, il fonde le « front commun contre le fascisme, contre la guerre et pour la justice sociale » puis, l'année suivante, l'hebdomadaire frontiste La Flèche, et, en 1936, le Parti frontiste. Député du Front populaire, il défend les Accords de Munich par Pacifisme.
Le 6 juillet 1940, il appelle le parlement à voter une motion instaurant un « ordre nouveau, autoritaire, national, social, anticommuniste et antiploutocratique ». Le 10 juillet il vote les pleins pouvoirs. Il rédige une partie du message aux français de Philippe Pétain (11 octobre 1940) où ce dernier propose aux français une collaboration avec les allemands. Il rédige aussi, avec Emmanuel Berl, l’« appel aux travailleurs » du Maréchal Pétain. Il est ambassadeur du Régime de Vichy à Moscou en 1941 puis à Ankara entre 1942 et 1944. Traduit devant la justice en 1949, il est acquitté. En 1951, il participe à la fondation de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain.
Mandats de député
- 29 avril 1928 - 31 mai 1932 : Seine-et-Oise (étiquette : Républicain radical et radical-socialiste)
- 8 mai 1932 - 20 février 1934 : Seine-et-Oise (étiquette : Républicain radical et radical-socialiste)
- 3 mai 1936 - 31 mai 1942 : Seine-et-Oise (étiquette : Parti frontiste)